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 Sans aucune surprise, le « fou des États-Unis » Donald Trump vient d’exécuter une de ses promesses électorales farfelues concernant le conflit Israëlo palestinien !

Il ne lui suffit pas le palmarès honteux des États-Unis et son soutien historique aveugle à l’État voyou d’Israël et à sa politique coloniale en Palestine, il déclare ce mercredi Jérusalem comme capitale des colons ! Cette déclaration hâtive et unilatérale, n’est qu’une suite du processus de confiscation des terres arabes depuis les « accords » de la honte entre le Britannique sir Mark Sykes et le Français François Georges-Picot négocient un accord qui prévoit le démantèlement de l’Empire ottoman après la guerre et le partage du monde arabe entre les deux Alliés. Les Français se réservent le Liban, la Syrie et la région de Mossoul… »
Quatre leaders arabes étaient prévenus à juste titre, car ils ne sont que des « marionnettes » depuis toujours des États-Unis, l’Arabie Saoudite, l’Égypte, la Jordanie et Mahmoud Abbass, président de l’autorité palestinienne. Depuis l’assassinat du roi Fayçal Ben Abdelaziz Al Saoud le 25 mars 1975, où il fut un roi qui tenait tête aux Américains et les occidentaux, en provocant le choc pétrolier, les actuels monarques saoudiens continuent à être le trésor de guerre des États-Unis en échange de la protection et la continuité de la monarchie contre tout renversement et insurrection anti-monarchie, ainsi de faire face à l’évolution de la République islamique (Iran).
L’Égypte, depuis longtemps n’était que l’allié incontesté des États-Unis depuis ses accords (très maudits, et détestés dans le reste du monde arabe) avec Israël. La Jordanie, presque même motivation qui lie le Royaume d’Arabie Saoudite et l’Oncle Sam ! Les deux pays ont respectivement des représentations diplomatiques avec l’État des colonisateurs de l’historique Palestine ! 
L’autorité palestinienne n’était qu’une exigence des États-Unis depuis l’ère de W.Bush, qui avait isolé Yassar Arafat jusqu’à son assassinat par le poison (orchestré par les USA et Israël). Ils ont imposé aux Palestiniens de mettre Mahmoud Abbass à sa place comme interlocutoire privilégié avec l’administration américaine, sinon c’est l’encerclement ou l’embargo total des Palestiniens ! Mahmoud Abbass n’est qu’un pion de l’administration américaine et occidentale, sous le statut de représentant d’un parti ou mouvement de Fath imposé comme autorité légitime par la communauté internationale au-dessus de toutes les sensibilités et les mouvements nationalistes palestiniens !
Depuis les accords de Sykes-Picot, les Palestiniens ont perdu pratiquement trois quarts de la Palestine, et l’avancement de la colonisation ne s’arrête jamais, contrairement aux résolutions des Nations Unies (en moins 9 pour le statut de Jérusalem), les accords d’Oslo 1993 et la conférence de Madrid. Les juifs israéliens sont donc dans une logique permanente qui consiste à chasser les propriétaires de leurs terres, et dans une course contre « la montre » pour repousser le maximum les Palestiniens vers l’Exil et les pays voisins de la région. L’autorité palestinienne impuissante, traitresse parfois, continue à faire plaisir aux dictats des États-Unis et Israël y compris un nombre des pays arabes suiveurs et serviteurs de la politique impérialiste — colonisatrice américaine et israélienne afin de préserver la chaise du leader des miettes d’un territoire diminué et occupé ! Une seule et unique condition pour que Mahmoud Abbass pour qu’il reste aimé des États-Unis et Israël ; être loyal sans condition à la feuille de route commune : ne pas déclarer la guerre aux colons juifs, ne pas permettre aux insurgés palestiniens de mener des actions militaires contre les envahisseurs et colonisateurs de la Palestine, étouffer et combattre Hamas en le qualifiant avec la pression occidentale de mouvement « terroriste », et surtout le point le plus stratégique, l’entière collaboration sécuritaire entre l’autorité palestinienne, Israël et l’Égypte. Donc, le statut de Mahmoud Abbass ressemble à celui de Paul Bremer nommé le 6 mai 2003 gouverneur de Bagdad lors de son invasion par les Américains ! Yassar Arafat, lui aussi avait joué avec Israël et les USA le même jeu, mais à la fin de sa vie, il s’est rendu compte que tout son combat n’était qu’un leurre en corroyant faire bien, en suivant les dictats des États-Unis et Israël, alors, il voulait se racheter auprès de l’histoire et son peuple avant qu’il quitte ce monde, il a changé le ton et position avec les États-Unis et l’État voyou colonisateur portant le nom d’Israël. C’est là, après le retournement de veste de Yassar Arafat, que W.J.Bush et les alliés occidentaux ont décidé de le mettre hors circuit, en lui retirant le statut de président de l’autorité, et Israël l’avait assiègé jusqu’à son empoisonnement ! 
Si on regarde de très près cette décision, offrir Jérusalem aux Israéliens contre l’avis de la communauté internationale et l’ONU ne changera pas grand-chose dans ce conflit d’existence entre les dépossèdés de la terre sainte et les envahisseurs. Les arabes ont presque tout perdu, ils feront quoi avec une capitale sans un territoire libéré définitivement de la colonisation. Du coût, on voit que cette folle décision de Trump pourrait rendre service à la cause palestinienne, car depuis les accords de Camp David en 17 septembre 1978, les efforts combats des pays arabes contre l’occupation de la Palestine ont été doublés par l’initiative historique de Monsieur Sadate, président égyptien à l’époque. Peut-être cette initiative n’est qu’un mal pour un bien ; tester réellement les fidèles et les infidèles au sujet du combat palestinien y compris l’autorité palestinienne. Maintenant, il n’y aura pas d’autre alternative pour faire valoir les droits du peuple palestinien sur la terre de ses ancêtres à part le combat, et une occasion de plus pour sensibiliser le monde musulman qui compte plus d’un milliard et demi de fidèles ! Cette injustice et impunité de l’État Hébreu voyou, ça ne peut pas continuer comme ça, qu’Israël bafoue tout !
C’est le moment crucial pour Mahmoud Abbass de montrer avec quel camp compter rester ! Le camp des soumis — à plein ventre — face les États-Unis et Israël, ou le camp des engagés et combattants nationalistes pour la libération de Jérusalem et tout le territoire occupé ! 
Au sujet de ce récent conflit en Moyen-Orient, La France avec la voix de Macron, pour une fois sa position était digne d’un grand pays, une deuxième après le refus de Jaques Chirac concernant l’invasion de l’Iraq sans aucun prétexte légitime.
La France à dénoncé sans ambiguïté cette irresponsable décision unilatérale de Trump, et considéré qu’une telle démarche n’est qu’une provocation de la stabilité dans la région, et contre-productive pour le processus de la paix ! Le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) a tenté comme chaque fois à soutenir la colonisation et consolider l’existence d’Israël en Palestine, en incitant la France à reconnaitre et — imiter — les « conneries » de Trump protecteur incontesté de sionisme ! La réponse a était aussitôt négative et ferme par Christophe Castaner, secrétaire d’État chargé des relations avec le parlement et porte-parole du président Emmanuel Macron, étiqueté comme « antisioniste » parce qu’il a eu le malheur de répondre par cette phrase :" « Ce n’est pas la position de la France, ce ne sera pas la position de la France », a-t-il déclaré sèchement sur Europe 1.
Rappelant que le président de la République Emmanuel Macron a vivement condamné mercredi la décision américaine par la voix de Donald Trump en désignant Jérusalem comme la capitale d’Israël. « C’est une décision regrettable, que la France n’approuve pas et qui contrevient au droit international et aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU », a déclaré le chef de l’État français lors d’une conférence de presse, à Alger.
En réalité, la décision de pyromane du Moyen-Orient n’est qu’un mal pour un bien, depuis de très longtemps, que les Palestiens souffrent de l’occupation Israëlienne sans que les choses changent vraiment, des résolutions des Nations-Unies non respectées, des accords bafoués, l’éternel véto américain contre toute condamnation incriminant sa protégée Israël, des territoires perdus chaque jour à cause de la colonisation, une ligue arabe ressemblante un édifice de décor événementiel pour jouer des pièces de théâtre dramatique sans plus !
Peut-être le peuple palestinien cette fois-ci ne sera pas isolé, ou abandonné, ou séparé par un « mur fasciste », et que le monde arabe et musulman va se branler davantage et leur venir en aide, c’est beaucoup mieux que vivre sous l’ombre d’une autorité virtuelle, ou espérer qu’un jour les armées arabes se dirigent vers la Palestine pour la libérer. Les armées arabes depuis des décennies s’arment davantage, et dépensent des milliards chez les fournisseurs occidentaux et américains, pas pour former une union des armées pour consolider leurs souverainetés, ou d’aller libérer les terres occupées de la Palestine ; les armées arabes mènent malheureusement des guerres internes sous le regard et l’appui des puissances étrangères, cette guerre — inventée — et scénarisée — de toute pièce pour qu’on laisse Israël tranquille, en menant la vie dure aux Palestiniens ! Dernière preuve en date, Daesh, qui tue et liquide sauvagement les musulmans en Syrie, en Iraq, et en Libye, et ailleurs dans le monde, quoique ce monstre sanguinaire n’a jamais tiré une seule cartouche ni commettre un seul attentat dans le sol des territoires occupés (Israël) !. 
« Je leur ai dit qu’il ne sert à rien qu’Israël parle de paix tant qu’ils continueront à contrôler les territoires arabes qu’ils ont conquis durant la guerre de 1967 » avait déclaré Neslon Mandela le 20 octobre 1999. « Si la seule solution est la violence, alors nous utiliserons la violence “selon le discours de Mandela à Gaza. Pour conclure, ‘tout discours sur la paix restera creux ou — sourd — tant qu’Israël continuera à occuper un territoire arabe" selon toujours l’ancien président de l’Afrique de Sud et prix Nobel de la paix, l’éternel Nelson Mandela. 
En tout cas, Trump a besoin d’une guerre ou même deux durant son mandat tel tout président américain), pour faire marcher les usines d’armement de ses amis lobbies et commerçants des conflits armés, les semeurs de désordre et du chaos dans le monde, seulement, on ne sait pas par laquelle va-t-il commencer, en Moyen-Orient, ou en Corée du Nord, même si on sait qu’en Corée, ce fou et agité Mr Trump aille se casser la gueule en beauté, donc, il ne prendra certainement pas le risque maintenant, les pays arabes arabes sont plus favorables et faciles à déstabiliser avec les yeux fermés ! il suffit de faire chanter — leurs pions qui détiennent les régimes sur place en utilisant bien sûr — la chanson de la menace terroriste ! 
 


-Par:Lakhdar Khelfaoui




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Dernière modification le dimanche, 10 décembre 2017

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